Pour ceux qui se sentent submergés par l'intensité de leurs émotions, qui peinent à trouver leur place parmi leur pairs, se sentent décalés, qui souhaitent gagner confiance en eux et se sentir épanouis dans toutes les sphères de la vie (en famille, à l'école, dans les loisirs).
Comme le dit très bien le Dr Olivier Revol à propos du haut potentiel intellectuel : "Ce n'est pas une maladie, il ne faut pas en faire une maladie, mais on peut en tomber malade."
Eh oui, contrairement aux idées reçues, être un enfant atypique n'est pas forcément gage de réussite et ce n'est pas toujours confortable non plus.
Cela peut même s'avérer compliqué : l'enfant atypique ne comprend pas toujours le monde dans lequel il évolue, le monde ne le comprend pas en retour.
Il sait au plus profond de lui qu'il ne fonctionne pas comme les autres, sans savoir mettre des mots sur sa différence.
Cela crée souvent de l'anxiété et un sentiment de mal-être latent.
C'est alors qu'un mur d'incompréhension se dresse entre lui et son entourage, l'école...
Pas de doute, il détonne dans le paysage et il en a conscience.
Puis, vient l'adolescence... Cette période vient exacerber ce sentiment d'inconfort, d'autant plus que, pour l'ado à rayures, les questionnements sont plus profonds : sur lui, sur les autres, sur le sens de la vie...
C'est la période charnière de construction identitaire, durant laquelle il développe toutes sortes de stratégies pour ne pas souffrir de sa différence, au risque de se perdre totalement derrière un masque qui ne lui correspond pas ou derrière des comportements qui ne reflètent pas qui il est.
S'ajoute à cela, de nouveaux enjeux pour cette génération qui n'est pas vraiment épargnée :
Ils ont vécu le confinement, bon gré mal gré, et en ont subi les conséquences, tant au niveau social qu'au niveau de la scolarité (scolarité perturbée, condition du passage des examens pas optimale du tout).
Ensuite, on les exhorte à penser à leur avenir dans un monde auquel ils ne croient plus, ou dans lequel ils ont peur de se projeter.
L'éco-anxiété et la pression de Parcoursup sont d'ailleurs en pôle position des facteurs déclencheurs de phobie scolaire, avant le harcèlement scolaire ou la suradaptation.
Il est de notre responsabilité, en tant qu'adulte, d'accompagner et de rassurer ces adultes en devenir ; de leur montrer qu'ils ont tout pour réussir et, surtout, qu'ils le peuvent, même dans un monde déstabilisant.
Quelles que soient les raisons des consultations, l'objectif principal des séances est de s'atteler à révéler et développer les forces plutôt que de s'acharner à combler un prétendu déficit.
C'est dans un cadre sécurisant que je reçois l'adolescent afin de définir ensemble quelles sont ses difficultés et mettre en place l'accompagnement adapté à ses besoins.
Avec de la pédagogie, beaucoup d'humour et du jeu, il aura tout l'espace nécessaire pour découvrir qui il est, dans sa singularité et son authenticité.
Ainsi, il pourra :
En séance, j'interviens également dans l'accompagnement des phobies, du stress post-traumatique (cas de harcèlement par exemple) et de l'accompagnement des troubles souvent associés au HPI (troubles dys, tsa, tdah).